portrait d’un homme ordinaire
Bon, donnons à cette personne un nom commun, d’une façon arbitraire, pour le définir et le reconnaître ; appelons le KARAMAN.
D’origine campagnard, pauvre, analphabète partiellement ; il a immigré dans les années 80 du siècle dernier à Bensouda, un banlieue de la ville spirituelle et scientifique de la ville de Fes au Maroc.
Bensouda, à l’époque est une région semi-agricole habité par des agriculteurs et des travailleurs dans les usines de la ville de Fes, ou bien des marchands et des vendeurs dans des petits boutiques, et beaucoup de marchands ambulants ; leurs niveaux intellectuels est modeste, malgré leurs naïvetés comme la plupart des gens issus de milieu rural, il ne manquaient pas de violence entre eux et avec les passagers qui viennent soit pour investir dans cette zone ou bien visiter des proches, et de la délinquance dans les ruelles du quartier.
KARMAN, qui a grandit dans cette environnement, va être recruté dans une grande société semi-public
de la ville de Fes, voyant sa situation sociale et matérielle s’améliorer, sans que cela ne touche son niveau intellectuel. pourtant il va aviver à décrocher un permis de conduire, ce qui lui a valu une promotion, il deviendrai chauffeur chez la société transportant les ouvriers d’un chantier à un autre, c’est ce qui lui a permi d’accumuler les heures supplémentaires et de travailler toute la semaine, même dans les vacances, résultat, il va encaisser pas mal d’argent mais loin de sa famille.
comme la plupart des gens de sa classe social, il va négliger l’éducation de ses enfants, pensons que c’est l’état qui doit s’en charger, son devoirs envers eux se limite à les nourrir et leurs construire un local pour dormir, le reste c’est la rue qui s’en charge.
profitons des œuvres social sociales de la société qui l’a embouché, il va arriver à s’approprier une terre et de construire une maison, pour cette classe, c’est la belle-vie, possédé un toit pour se protéger et toucher une retraite à la fin du service est signe de la réussite sociale, on est gâté de cela en face des frères et des voisins qui n’ont pas pu avoir cette chance.
le peu d’impact de sa situation matérielle sur son statut social qu’il a pensé construire en travaillant sans arrêt jusqu’à la retraite , ne l’à pas épargner de reproduire son enfance, la seule réalisation qui lui est compté est que il a commencé sa vie sans maison, il a terminé par en avoir une.
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